francoise giannesini

Françoise Giannesini

Sculpteur, Françoise Giannesini a entrepris depuis les années 80 une œuvre très novatrice et personnelle, qui l’a menée des premières œuvres tissées à d’imposantes formes abstraites, dressées dans l’espace. C’est en tension, avec une maîtrise qui exclut tous les hasards, que l’œuvre trouve son immobilité et sa force. Usant de laine, d’ardoise, de schiste bleu, d’acier, Giannesini poursuit une réflexion sur l’espace, le mouvement et la lumière. Elle soutient une recherche différente sur la cohérence forme/couleur en sculpture et les rythmes et résonances des volumes.

Ses sculptures sont présentées dans de nombreuses expositions et manifestations d’art contemporain en France, Allemagne, Belgique, Espagne, Norvège, Japon, Etats-Unis.

Nombre de ses oeuvres font partie de collections privées et publiques (musées, villes, fondations).

Elle a créé des œuvres monumentales à Paris, à Angers et dans l’Ile de Tatihou.

Depuis quatre ans, elle a entrepris une recherche innovante avec de la toile d'acier inoxydable.

Des dessins à la gouache, sérigraphie, ainsi que des suites de sculptures autour de la poésie (série des "Dictées"), complètent cette oeuvre intense et exigeante.

Née en 1945 à Paris, elle vit et travaille à Paris et en Eure-et-Loir.

J.P. Farrère

« Dans cet univers entièrement recréé par l’artiste, chaque œuvre a sa vie propre, et pose la question de l’apparence et de la réalité. C’est aussi parfois pour faire vivre cette vie dans l’espace que l’artiste incline ses sculptures de laine ou d’ardoise sur leur axe. Ce mouvement arrêté à l’instant du basculement évoque la précarité de tout équilibre et l’éphémère de toute vie.
Cette évocation du mouvement est parfois renforcée par le titre que l’artiste donne à l’œuvre Vents II. Cette suggestion est rare car l’artiste ne souhaite pas canaliser notre imagination. Que lui importe si notre interprétation s’écarte de sa vision intérieure. Nous avons le droit d’engager notre propre dialogue, nous avons droit à notre rêve. Son but n’est pas d’affirmer mais de suggérer. Françoise Giannesini reste de ceux dont l’œuvre se laisse regarder sans le support des mots. »
Danièle Molinari
Ancien conservateur du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, directeur de la Maison de Victor Hugo à Paris.

« Les deux œuvres parallèles de Françoise Giannesini ne sont pas en conflit l’une contre l’autre. Dans les deux voies de l’artiste, on reconnaît une part sombre, une inquiétude : cette création se place sous le signe de Saturne. (…) La qualité de cette sculpture vient de ce qu’elle n’est pas née d’un a priori esthétique. Quoi qu’elle fasse, son secret apparaît. (…) C’est le propre des œuvres créées à l’intérieur de l’être. »
Pierre Descargues
Journaliste

Ses «architectures sont des figures de gué qui nous emmènent dans une rêverie intérieure. (…) quel que soit le nom qu’elles portent, (elles) sont des forteresses du silence. Présence. (…) Un songe pour un voyage aux confins de l’imaginaire. (…) Sculptures textiles et ardoises sont des rêves éveillés, issus d’une mémoire primitive, des accomplissements d’autres possibles qui s’exaltent dans un réel qu’arbitre l’ombre et la lumière »Lydia Harambourg
Historienne, critique d’art

« Elle lie là, d’un coup, des matériaux aux différences évidentes, grâce à un savoir-faire et à une émotion vibrante. »
Patrick-Gilles Persin, critique d’art

« Elle utilise des matières insolites, des formes découpées et des teintes profondes absorbant la lumière. Denise Majorel, conquise par ce travail novateur, a organisé sa première exposition personnelle en 1982 . Très vite, ses œuvres vont connaître une renonmmée internationale et c’est en 1991, après deux années à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, que sa conception architecturale de son travail va prendre une nouvelle ampleur avec les sculptures d’ardoises encastrées dans le mortier. Elle a le don très particulier de transformer le noir en lumière. »
André Parinaud
Critique d’art, écrivain


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